Pittoresque avec ses rues étroites bordées de maisons anciennes en pierre, sa place ombragée où trône un imposant platane séculaire,

son ruisseau qui serpente sous les bâtisses, ses fontaines aménagées pour désaltérer les pèlerins sur le chemin de Compostelle... ce village médiéval a été classé deuxième village préféré des Français.

Voilà, c'était le dernier volet de l'énigme.

Vous avez jusqu'au mercredi 17 octobre 20 heures pour me donner votre réponse. N'oubliez pas qu'il y a un tirage pour les bonnes réponses données POUR CHAQUE billet. Les bonnes réponses des billets précédents ont été mises hors ligne et participeront aux premier et deuxième tirages au sort. Celles données ici  participeront au troisième tirage au sort.

Je vous révèlerai le nom de ce village le lendemain et bien sûr, les noms des 3 gagnants.

Le village que je vous demande de découvrir porte le nom d'un cousin de Charlemagne, qui abandonna les armes pour se retirer dans une abbaye qu'il fonda en l'an 804. Des chansons de geste retracent sa vie agrémentée de légendes sous le nom de Guillaume d'Orange.

Il fut canonisé en 1066. Sa sépulture et un morceau de la Sainte Croix ont attiré un grand nombre de pèlerins, et l'abbaye devint une étape vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour ma part, je n'imaginais pas qu'il y avait autant de chemins différents pour se rendre à Saint-Jacques.

Pour faciliter le ravitaillement des habitants et  aider les pèlerins à gagner le village, on décida de construire un pont qui enjamberait les flots tumultueux et imprévisibles du fleuve. Mais le diable s'invita sur les lieux. Chaque nuit il détruisait le travail accompli le jour. Le saint passa un accord avec lui : il ne se manifesterait plus si on lui livrait l'âme du premier individu qui passerait le pont. Or, ce fut un chien que l'on envoya pour franchir le pont. Furieux d'avoir été dupé, le diable tomba à l'eau et le pont ne fut plus jamais démoli. C'est le pont roman le plus ancien de France (plus de 1 000 ans).

La situation reculée du village, au fond d'un val étroit et encaissé où il n'y avait âme qui vive, inspira au saint un qualificatif qui fut accolé à son propre nom.

Je vous ai donné des photos et des indications précieuses. Si cela est nécessaire, je suis certaine que Monsieur Internet va vous donner le petit coup de pouce qui manque. Le prochain billet vous donnera quasiment la solution. Alors, si vous n'avez pas trouvé, attendez quelques jours et tout sera clair.

Vous êtes une dizaine à avoir trouvé après le premier billet. Ceux qui auront donné les bonnes réponses à partir d'aujourd'hui, participeront au deuxième tirage au sort.

Je vous avais annoncé ma participation à une démonstration/exposition dimanche dernier. C'était une fête médiévale dans le cadre des Journées du Patrimoine. Bien sûr, nous étions costumés. J'avais envisagé de coudre un costume de châtelaine, mais le modèle que j'avais retenu possédait de longues manches qui auraient inévitablement plongé dans les bacs de cire. J'ai donc opté pour un costume de servante...

Pour certains le corselet faisait Alsacienne, le chaperon faisait fromagère hollandaise... A chacun de se faire une opinion. Ce costume avait le mérite d'être pratique (il a fait chaud, j'ai pu remonter les manches de la chemise) et d'avoir été fabriqué par mes petites mains.

Me voici en train de faire un des 45 trempages qui précèdent la sculpture. Oui, je suis concentrée, pas évident de compter et donner des explications en même temps. Mon cerveau n'est pas toujours en mode multitâches.

La bougie est suspendue à une potence pour être sculptée.

Ensuite, sculpture. J'ai moins de dix minutes pour travailler la cire. Après, elle casse entre les doigts et adieu rouleaux, volutes, torsades...

Un semblant de sourire, et couic, je coupe la base de la bougie terminée.

J'exposais une toute petite partie de mes modèles, la journée était surtout basée sur la démonstration d'artisanats. Tous les artisans ont apprécié l'intérêt que leur portaient les visiteurs. C'était assez exceptionnel de voir comme tous prenaient le temps de nous observer et de poser des questions. Et l'on rentre chez soi heureux et fier, il ne faut hésiter à le dire, d'avoir capté l'attention de beaucoup pendant de longues minutes.

Non, non, il n'y a pas d'erreur. J'ai trouvé amusant de substituer une photo de neige à la photo d'une magnifique plage de sable blanc, de cocotiers et d'eaux turquoises que chacun s'attend à trouver en cette saison pour annoncer les vacances d'été d'un blog.

Et oui, les vacances sont proches. Mais je vous rassure, je n'irai pas à la neige. Je pars au soleil, bien que nous n'en manquions pas dans le Sud-Ouest. Je ne vous en dis pas plus, ce petit voyage fera peut-être l'objet du jeu que j'organise chaque automne pour l'anniversaire de mon blog.

Je vous retrouverai début septembre. D'ici-là, passez de bonnes vacances.

La boutique reste ouverte. Les expéditions reprendront à partir du 14 août. Rien ne change pour les tutoriels. Ils sont téléchargeables 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Trois couleurs qui ne semblaient pas évidentes à assembler. Un challenge difficile mais qui a finalement donné de jolis résultats très toniques. Vous pourrez les admirer sur Parole de Pâte. Voici le pendentif que j'ai proposé :

J'ai aussi réalisé celui-ci :

Ne jetez pas vos petites chutes de pâtes ! N'en faites pas tout de suite de la pâte beurk marron délavé, vert indéfinissable, mauve fané...

Choisissez des couleurs assorties, hachez-les, triturez-les, vrillez-les, et faites-en des plaques que vous découperez comme vous souhaitez (je les pose sur une semelle unie avant de faire mes découpes sauf si je dois les incruster dans une autre plaque de pâte).

Ensuite, vous les poncerez (très peu, car vous risquez de faire apparaître les couches de couleurs inférieures qui peuvent gâcher le dessin initial), les lustrerez, les vernirez ou encore mieux, les résinerez. Vous aurez alors des créations uniques car inutile de penser refaire les mêmes dans quelques temps. Je vous ai déjà montré il y a quelques temps ce que j'avais pu faire avec mes restes de pâtes, voici de nouvelles pièces qui auront évidemment des petites soeurs au fil du temps.

Les fondus de couleurs sont intéressants. Un peu comme de l'aquarelle. Toutes les nuances ne sont pas visibles, la résine fait des reflets qu'il est difficile d'éviter.

Bien sûr, toute les chutes travaillées ainsi ne seront pas exploitables. Les restes seront à nouveaux mélangés et feront des noyaux pour des perles ou des bases que l'on texturera et recouvrira de poudres métalliques.

Petit conseil : même conservées dans des récipients étanches, ces petites chutes durciront, n'attendez pas des mois avant de les utiliser.

Notre groupe CREATIONFIMO a planché sur un nouveau challenge :  jeu de société.

L'été dernier, je suis allée en vacances à Périgueux et j'ai visité les vestiges d'une immense villa romaine en plein centre ville (à visiter absolument si vous passez par là) et j'y ai découvert des jeux romains en terre cuite. Ce souvenir étant encore très présent dans mon esprit, j'ai filé sur Internet et cherché des jeux de la Rome antique. J'ai choisi de fabriquer un jeu de Latroncules. Ce jeu était pratiqué par les soldats romains dans l'antiquité. Les règles ont été perdues et cependant, des historiens ont essayé de les reconstituer. Nous avons donc maintenant à notre disposition plusieurs règles du jeu. Et j'avoue qu'elles ne sont pas toutes d'une grande limpidité. Si cela vous intéresse vous trouverez une règle sur ce site. Descendez sur la page (vous pourrez voir d'autres jeux anciens (et leur histoire) dont le célèbre jeu égyptien du Senet), cliquez sur "en savoir plus" au bas de l'explication du jeu de Latroncules puis, sur "règle du jeu". Pour ma part, j'ai adopté celle-là.

A chacun de s'en inspirer et de créer la sienne !

Le plateau mesure 22 cm de côté. Il est fait en pâte polymère imitation terre cuite "rustique" avec un joint pour mosaïque coloré avec des peintures acryliques, et les pions sont des imitations de bois clair et foncé. Surtout ne cherchez pas de quelles essences d'arbres je me suis inspirée. Elles n'existent que dans ma tête. J'aurais d'ailleurs pu mieux faire mais bon, le temps me manquait.

Ce challenge m'a donné l'occasion de rechercher des jeux anciens, et j'avoue que jusqu'à ce que ce sujet soit proposé au groupe, j'ignorais totalement l'existence du jeu de Latroncules. Une découverte que je ne regrette pas.

Pour le challenge Incas élargi à tous les peuples d'Amérique du Sud et centrale, j’ai essayé de rester fidèle à l’image d’un pendentif mixtèque que j’ai trouvé dans l’un de mes livres sur les civilisations précolombiennes. J'ai donc choisi ce pendentif :

Et voici celui que j'ai modelé :

Certaines imperfections sont volontaires pour « coller » le plus possible à l’original. Je n’ai mis que 5 grelots, mon pendentif étant plus petit que l’original et j’ai enlevé des flèches placées originellement à l’horizontale.

Pour le challenge "oiseaux des tropiques", je n'ai pas été très inspirée. Je vous montre quand même ce que j'ai fait. Le paon était autorisé, alors, j'ai pensé à un éventail qui rappellerait la roue du paon. Mais cela aurait pu être mieux.